En 2010 le magazine GQ décidait d’établir un classement des « 30 avocats les plus puissants de France (PDF, 1027 Ko)». Forcément subjectif, relatif, incomplet, ce qui aurait pu être une fantaisie passagère s’est inscrit dans la durée en même temps que dans le paysage du microcosme judiciaire français, pour devenir en dix ans une véritable référence. L’auteur de ce classement, le journaliste Thierry LEVEQUE, fin connaisseur de ce milieu et des affaires marquantes de notre temps[1], a fait le choix de distinguer, aux côtés de grands cabinets parisiens incontournables en matière pénale, des avocats ayant été capables au cours de l’année de s’engager avec abnégation, de se mettre en danger, de surmonter une adversité quelque peu hors norme pour, finalement, faire entendre leur voix et modifier ce qui devait être l’ordre établi des choses - l’adjectif « puissants » mériterait sans doute d’être plus justement remplacé par « influents », puisque c’est en réalité de cela qu’il s’agit.
La garde à vue est l'un des moments clef lors de la procédure : les avocats pénalistes, expérimentés en la matière, interviennent à tout moment de la garde à vue
La garde à vue est une étape fondamentale d’une procédure pour une personne mise en cause. Elle est d’abord le premier contact entre un justiciable et la « machine judiciaire », destiné à mettre le premier dans une situation de faiblesse vis-à-vis de la seconde : privation de liberté pouvant aller sur les dossiers de droit commun jusqu’à 48 voire 96 heures, autorité marquée des enquêteurs, découverte progressive des faits reprochés et des éléments de preuve contenus au dossier -sans pouvoir avoir accès à celui-ci à ce stade de la procédure-, la garde à vue est pour la personne mise en cause éprouvante psychologiquement. Elle est ensuite et peut-être surtout le temps où va être fixée pour la première fois la parole de la personne accusée, parole sur laquelle il sera dès lors très difficile de revenir efficacement par la suite.
Quel que soit le type d’infraction concerné, et le sentiment, fort parfois, chez une personne mise en cause de n’avoir « rien à se reprocher », une mesure de garde à vue doit toujours être considérée comme un temps clef de procédure où commencent à s’exercer les droits de la défense, qu’il s’agisse de sa préparation quand celle-ci peut être anticipée, ou de l’assistance qu’un avocat peut désormais apporter efficacement durant celle-ci à la personne concernée.
Maître Jean BOUDOT a activement participé, en qualité de Membre du Conseil de l’Ordre en charge des questions pénales, à la mise en place à Marseille en juin 2011 de la réforme de la garde à vue permettant enfin à un gardé à vue d’être assisté d’un avocat durant ses auditions. Fort de cette expérience et des actions de formations conduites au sein de son Barreau (« Je cherche un juge… »), il a été sollicité pour intervenir dans différents colloques organisés afin de former les avocats à ces interventions nouvelles pour eux (Institut de Sciences Pénales et de Criminologie de la faculté de droit Aix-Marseille Université 17 mars 2012 : La garde à vue : de la réforme à la pratique – les travaux de ce colloque ayant fait l’objet d’une publication dans la revue AJ Pénale aux éditions DALLOZ, 2012 p.512 ; Institut de Défense Pénale 19 mai 2012 : Quand défendre devient périlleux).
Très conscients des difficultés et des enjeux d’une mesure de garde à vue pour la personne concernée, et nourris d’une très riche expérience en la matière, les avocats pénalistes du cabinet sont susceptibles d’intervenir à tout moment pour assister une personne placée en garde à vue, sur demande de celle-ci ou bien de sa famille.
Consultez les actualités du cabinet Boudot sur la garde à vue, pour plus d'informations.
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